<p>EXTRAIT:</p> <p>Vers la fin du dernier siècle et dans les premières années de celui-ci, la littérature anglaise subit une transformation complète. Depuis la restauration des Stuarts, en 1660, jusqu’à la mort de George II en 1760, les poètes de la Grande-Bretagne ne cessent d’obéir à une influence étrangère. On néglige Shakspeare, on l’accuse de manquer de goût, et on ne ressent d’admiration que pour l’école française. On est en plein Louis XIV. Parmi tous les hommes célèbres de cette époque, à commencer par Dryden, à finir par Olivier Goldsmith, en comptant Pope, Addison, Colins, Thomson et Gray, on ne découvre pas une idée originale, pas une idée franche. Comme dans toutes les périodes vouées à l’imitation, on retrouve des rimeurs faciles, des faiseurs curieux, des puristes, des pédans, des écrivains, mais pas un seul poète. Le talent déborde, mais le génie se retire, et, derrière les nuages épais qui l’enveloppent, travaille à l’enfantement de merveilles futures. </p>画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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